vendredi 10 février 2017 à 14h
Atelier de cartographie populaire, avec l'Atelier de géographie populaire du Plateau de Millevaches
L'objectivisme de la géographie « classique » n'est qu'une tendance, un point de vue limité quant à sa capacité à rendre compte des affects entre des individus et des lieux.
Si l'on admet qu'une salle de cours, un couloir, un passage, un angle mort sont des territoires à part entière, les cartes générées par une autre géographie pourraient exprimer les relations de l'humain à son milieu. Tant de façon sensible que concrète. Tant de façon symbolique que technique.
À l'université, qu'est-ce qui nous relie ? Qu'est-ce qui nous sépare ? Comment peut-on sortir de l'isolement auquel on nous accule ?
Il sera question d'explorer un moyen de faire grève en expérimentant de nouvelles cartographies.
18h - Le Jeu [hors les murs]
Poitiers foisonne de possibilités, de positions, d'intersections, de recoins, d'escaliers, de cavités et de lieux inoccupés. Au cours d'une dérive, d'une exploration, d'un jeu, un tag énigmatique, une porte murée, une rencontre insolite dessinent une autre ville, racontent une autre histoire de Poitiers, celle des squats, des manifs' sauvages et des fêtes mémorables. En renouant avec ce passé parviendrons-nous à débloquer le temps de la grève véritable ?
Source : message reçu le 3 février 11h