jeudi 25 juin 2015 à 12h
Journée de grève et mobilisation nationale interprofessionnelle pour les salaires
Augmenter les salaires pour mieux vivre C'est urgent, possible et nécessaire !
Désormais, pour un grand nombre de salariés, le salaire ne permet pas de vivre. Cela veut dire concrètement que le total des dépenses nécessaires au quotidien : Loyer, transport, mutuelle, énergie, nourriture, téléphone, impôts, scolarité, santé…habillement, loisirs…équivaut ou dépasse le niveau des salaires.
La preuve : vous la trouvez sur vos relevés de compte bancaires avec des agios débiteurs de plus en plus lourds.
Au surcoût de la vie en constante augmentation, s'ajoute la non reconnaissance des qualifications, alors que dans le même temps, il demande toujours plus d'efforts et d'implications des salariés.
Plus de travail pour moins de salaire, ça suffit !
Augmenter les salaires est désormais une priorité pour laquelle la CGT appelle les salariés à se mobiliser dans le public, comme dans le privé pour obtenir l'ouverture de négociations.
Nous avons chiffrés à près de 30% la perte de pouvoir d'achat sur ces 15 dernières années. C'est à ce niveau que les salaires doivent être revalorisés pour relancer la consommation.
Le SMIC à 1700 euros comme base commune à toutes les grilles de salaires répond à cette nécessité.
Agir pour son salaire, c'est bon pour l'emploi.
Pour faire reculer le chômage, il faut à tout prix relancer la consommation, à la fois pour mieux vivre et créer des emplois.
Au contraire des dividendes servis aux actionnaires qui retrouvent le niveau d'avant la crise et écrasent l'économie en renforçant sa pression spéculative. Le CAC 40 a versé 56 milliards d'euros sous forme de dividendes et rachats d'actions en 2014.
La hausse de salaires a une répercussion directe sur l'activité et donc, sur l'emploi.
C'est le moyen le plus juste et le plus efficace pour faire redémarrer la consommation.
Comment ne pas voir que les bas salaires sont un véritable arsenal pour imposer des conditions de travail qui se dégradent, des heures supplémentaires et le travail du dimanche ou des horaires atypiques à temps partiel.
Le volontariat au travail du dimanche, ou à travailler plus, a bon dos quand c'est ça ou la porte ! ET l'angoisse des fins de mois interminables.
La hausse de salaires a une répercussion directe sur le financement de la sécurité sociale.
Les cotisations sociales (part salariale et part entreprise) représentent la majeure partie du financement de la protection sociale. Les attaquer, c'est fragiliser la protection sociale !
1% d'augmentation de salaires, c'est 2,2 milliards pour la Sécurité sociale.
Quand le patronat dit « il faut baisser le coût du travail », il faut comprendre que nous devons diminuer le salaire et les cotisations sociales. Faire croire qu'on pourrait augmenter le salaire net en diminuant les cotisations sociales est une illusion : ce serait faire supporter au salarié un risque qu'il devrait assumer individuellement, selon ses moyens, comme cela se passe dans les pays anglo-saxons comme les États-Unis.
Pour arracher des hausses de salaires, la CGT appelle les salariés à se faire entendre.
Salarié-e, Retraité-e, Étudiant-e, Chômeur-se
je demande l'augmentation :
- du SMIC,
- du point d'indice des fonctionnaires,
- des minimas sociaux de 10 % au 1er juillet 2015 ;
Par ma mobilisation j'agis pour exiger et obtenir du gouvernement la tenue d'une conférence sociale sur les salaires.
JEUDI 25 JUIN
Journée de grève et mobilisation nationale interprofessionnelle
- le matin débrayage dans les entreprises (AG, rassemblement)
- 12h pique nique place d'armes
- 14h Rassemblement devant la préfecture dépôt des pétitions