• Téléchargement de la carte échoué pour:http://staticmap.openstreetmap.de/staticmap.php?center=48.830816,2.3553901&zoom=15&size=370x195&maptype=mapnik
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

mardi 14 juin 2016 à 13h

11 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

[Loi Travail] Mardi 14 juin → C'est à Paris que ça se tient !

Projet "Loi Travail" !

Prévu déjà depuis de nombreux jours, une manifestation géante est organisée à Paris mardi prochain, 14 juin. Vous pouvez contacter vos représentants syndicaux ou vos Unions départementales pour connaître lesconditions d'organisation, bus, horaires, etc.



Dans la Vienne : L'UD-CGT PRENDRA EN CHARGE LE VOYAGE ET LE FINANCEMENT DE DEUX BUS POUR LA MANIFESTATION LE 14 JUIN A PARIS.

INSCRIPTION DES MAINTENANT PAR MAIL, NOM,PRENOM, SYNDICAT.

En contactant les syndicats

Pour la CGT 86 <ud86ex.cgt@oraexnge.fr>

Pour la FSU 86 <fsu8ex6@fsu.fr>

Pour Solidaires 86 <sudpextt.poitoexu@wanadoexo.fr>

En co-voiturant avec le site http://covoiturage-libre.fr/manif_14juin.php

Sinon, en local, Tours ou Poitiers, des manifestations se tiendront également. rejoignez-les ! Nous sommes tous concernés par ce projet de loi !


En charente : Le déplacement se fera en TGV au départ de la gare d'Angoulême et arrivée à Montparnasse, puis transfert vers Place d'Italie pour la manifestation

Aller : départ 6h35 arrivée à Paris 9h28 - Retour : 19h43 arrivée à Angoulême à 22h28

Pour vous inscrire contactez le 06 11 64 03 46 ou daurexiacpdr@gexmail.com


En Charente maritime : L'Union Départementale CGT a réservé 3 cars.

Départs de : - Saintes à 5 h parc des expositions -Rochefort à 5 h derrière Conforama - La Rochelle à 5 h esplanade des parcs. Pour une arrivée vers 12 heures à Paris.

Pour le retour départ Paris à 18 heures pour une arrivée prévue vers 1 heure du matin.

Il reste des places, vous pouvez nous faire remonter les inscriptions avec les noms, prénoms, portable,

entreprise. Tel UD 17 : 05 46 41 63 33 courriel ud-cexgt.17@waexnadoo.fr


Dans les deux Sèvres : Le voyage se fait en bus aux points de départ suivants :

*NIORT - 6 H 00 Devant l'UD - 8, rue Joseph Cugnot

*PARTHENAY - 6 H 15 - Départ de HM Voyages - 11, rue Denis Papin

*THOUARS - 7 H 00 Place Lavault

Pour vous inscrire, merci de contacter très vite : L'UD CGT 79 : Tel 05.49.09.02.39 Courriel : ud79@cgt.fr

Source : message reçu le 8 juin 11h


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Manifestation nationale à Paris contre la Loi travail

Journée de grève interprofessionnelle

Trajet / parcours : Départ 13h de la Place d'Italie en direction des Invalides
(trajet exact à préciser)

Ordre des cortèges syndicaux :
Cortèges de province - Solidaires IdF - FSU IdF - CGT IdF - jeunes - FO IdF

Bientôt, plus de précisions, ici sur Démosphère

Rendez-vous particuliers:

  • 10h30 : Assemblée générale des grévistes
  • 12h45 : Départ collectif du local de la CGT de l'Hopital Cochin
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère

Bus et transports :


Communiqué de l'intersyndicale nationale

CGT, FSU, FO, Solidaires

Après trois mois de manifestations et de grèves, la mobilisation contre le projet de loi travail ne faiblit pas. Au contraire, suite aux assemblées générales, les mouvements de grèves, y compris reconductibles, s'étendent et des actions sous des formes diverses se développent. Par son silence et son mépris, le gouvernement est responsable de la situation de blocage. La mobilisation rencontre toujours le soutien de la population consciente des régressions sociales qui menacent les salarié-es d'aujourd'hui et de demain.

Les organisations syndicales mobilisées condamnent les attaques injurieuses et inacceptables du Medef contre le mouvement social et les syndicats. Ces propos entretiennent un climat délétère qui encourage des menaces contre les militant-es et les salarié-es mobilisé-es. Ni la surenchère au Sénat, ni l'entêtement du gouvernement n'entameront notre détermination.

Depuis le début du conflit, la lutte paie et le gouvernement s'est vu contraint de céder à des revendications sectorielles légitimes. Pour autant, il s'obstine encore à ne plus rien lâcher sur la loi, en particulier sur la primauté des accords d'entreprise sur les accords de branches et la loi, le chantage par les accords de maintien et de développement de l'emploi, le référendum d'entreprise, la facilitation des licenciements, le temps de travail, la médecine du travail, la pénalisation financière des privé-es d'emploi…

Ces éléments constituent le cœur de la lutte que mènent les organisations syndicales et la raison pour laquelle elles exigent depuis le début le retrait du projet et l'ouverture d'une négociation pour de nouveaux droits.

Depuis le 20 mai, les organisations syndicales et de jeunesse ont demandé à être reçues par le Président de la République. Cette requête est restée à ce jour sans réponse alors que depuis trois mois, les organisations ont des propositions à faire valoir et sont prêtes à discuter.

Dès aujourd'hui, les organisations appellent à poursuivre et à amplifier les mobilisations :

  • en multipliant, en participant et en soutenant les actions décidées par les salarié-es en assemblées générales, y compris par des grèves ;
  • en travaillant à des temps forts de convergence de luttes interprofessionnelles par la grève et les manifestations, en organisant ou en renforçant les journées déjà engagées du 6 au 13 juin dans les secteurs professionnels et sur tout le territoire ;
  • en assurant le succès de la votation organisée dans toutes les entreprises, services, lieux d'études, dont les résultats seront remis lors d'une grande mobilisation fin juin.

Elles invitent tous-tes les salarié-es, jeunes, retraité-es, privé-es d'emploi à participer massivement à la manifestation nationale du 14 juin à Paris et à renforcer la mobilisation pour le retrait de la loi travail et pour de nouveaux droits.

Les organisations se retrouveront le 8 juin afin de préparer le 14 juin et ses suites.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47823
Source : http://www.solidaires-saintdenis.org/2016/06/...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Loi Travail : un nouvel élan

avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d'emploi, retraités dans l'action

Communiqué CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL

La mobilisation contre le projet de loi travail s'amplifie et s'enracine durablement pour le retrait du projet de loi et l'obtention de nouveaux droits.

La détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d'emploi et retraité-es est sans faille, comme le démontrent le nombre de manifestants ce jour et le nombre d'initiatives dans les entreprises, les sites industriels, les zones commerciales.

La violence des propos tenus par le gouvernement, le mépris à l'égard du mouvement social et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce cette détermination.

Les organisations réaffirment les termes de leur courrier commun envoyé le 20 mai au Président Hollande dans lequel elles demandaient à être reçues. Alors que celui-ci dit faire du dialogue social sa méthode de gouvernement, les organisations attendent toujours la réponse à leur courrier.

La mobilisation des salarié-es, jeunes et privé-es d'emploi est aujourd'hui majoritaire, l'opinion publique reste massivement défavorable au texte de loi et l'unité des organisations syndicales engagées, représentant du front large et résolu, reste intacte.

Des milliers de nouveaux salarié-es d'entreprises des plus petites au plus grandes, de tous secteurs professionnels sont entrés dans la mobilisation. De nombreux secteurs professionnels restent engagés, souvent dans un mouvement de grève reconductible, comme dans les raffineries, les centrales nucléaires, les ports, les cheminots, la RATP, les transports, etc.

Les organisations appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations :

  • En multipliant et en soutenant les actions décidées par les salarié-es en assemblées générales, y compris reconductibles, dès ce soir.
  • En travaillant à des temps forts de convergence de luttes interprofessionnelles par la grève et les manifestations dans les prochains jours, sur tout le territoire et dans les professions.

Chaque jour doit être un nouvel élan dans la mobilisation.

  • En déployant dès le début de la semaine prochaine la votation citoyenne décidée en intersyndicale dans les entreprises, les administrations et les lieux d'études.
    Cette votation sera remise au président de la République lors d'un nouveau temps fort dans la deuxième quinzaine de juin.
  • En créant les conditions de la réussite d'une puissante manifestation nationale le 14 juin à Paris,

Elles se retrouveront de nouveau pour assurer l'organisation et la réussite des mobilisations et initiatives.

Source : https://www.solidaires.org/Loi-Travail-un-nou...
Source : http://us-cgt-spp.org/article/affaires-scolai...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Assez de mépris ! Assez d'autoritarisme ! Assez de répression !

Retrait de la loi «travail» !

Imposons des droits nouveaux !

CGT IdF

70% de la population est opposée à ce projet, et pourtant le gouvernement persiste. Isolé jusque dans son propre camps, il ne parvient pas a obtenir une majorité à l'Assemblée nationale le contraignant à passer en force à grands coups de 49-3. Les puissantes mobilisations, manifestations et grèves unitaires ont obligé le gouvernement a proposer, du bout des lèvres, quelques modifications au projet de loi. Mais le compte n'y est pas ! L'esprit même de ce texte est inacceptable. Les seuls responsables de cette situation sont le gouvernement et Medef qui avancent main dans la main pour imposer une loi de recul social sans précédent !

Plutôt que mépriser, calomnier, réprimer les opposants à la loi travail et les travailleuses et travailleurs en grève, il faut retirer ce texte ! Une fois retiré, des négociations doivent s'ouvrir avec comme base de discussion les propositions des organisations syndicales opposées à la loi travail.

La «loi travail », répond aux exigences des grands patrons du Medef de baisser le coût du travail, d'assouplir les critères du licenciement économique, d'étendre « les accords pour travailler plus et gagner moins » au prétexte de préserver l'emploi et la compétitivité avec une hausse du temps de travail et baisse de la rémunération.

La négociation collective serait dévoyée et les syndicats contournés, grâce au référendum d'entreprise et à la possibilité de mandater un salarié pour négocier un accord en l'absence de représentant syndical. Ce serait un affaiblissement de la démocratie sociale en laissant les salariés sous la pression de l'employeur.

L'essence même de ce projet de loi c'est que chaque employeur pourra «faire sa loi» comme il le voudra dans l'entreprise.

La CGT réaffirme tation immédiate tion du temps de pour retrouver la crise !

La CGT réaffirme avec force que l'augmentation immédiate des salaires et la réduction du temps de travail sont des solutions pour retrouver la croissance et sortir de la crise !

Nous avons besoin d'un code du travail protecteur avec des droits nouveaux pour une réelle sécurisation des parcours professionnels.

Le droit au travail est un droit constitutionnel, le garantir nécessite non pas d'abaisser les garanties collectives, mais d'élargir le droit du travail aux enjeux d'aujourd'hui : l'hyper-précarisation du salariat, l'Ubérisation de l'économie, les salariés détachés, l'auto-entreprenariat, le portage salarial forcé, etc. ...

Une réforme du droit du travail, digne de ce nom, devrait plutôt viser à améliorer les conditions de vie, d'études, de travail des jeunes et des salariés.

Il est nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l'explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. La flexibilité, il n'y en a que trop : 8 salariés sur 10

sont recrutés sur des CDD, pour une période
de plus en plus courte. Il ne s'agit pas de
réduire le code à une sorte de déclaration de
principes ou de droits fondamentaux.

Loi travail : Les syndicats vous demandent votre avis !

Une votation citoyenne va être organisée, dans les entreprises, les administrations les lieux d'étude... par les 7 organisations syndicales. Cette votation doit permettre a chacun de s'exprimer et s'engager dans l'action.

Venez donner votre avis !

Mobilisons-nous !

Cette loi doit être retirée !

Je soutiens la lutte contre la loi «travail» !
Je refuse que cette loi soit imposée par la force !

Source : http://paris19.reference-syndicale.fr/actus/m...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Toutes et tous pour le retrait du projet de loi Travail

Manifestation nationale à paris

grève interprofessionnelle le 14 juin

Force Ouvrière

Depuis le début, FO a mis en garde le gouvernement contre son projet de loi Travail, qui inverse la hiérarchie des normes et conduira au dumping social et à une réduction de la couverture conventionnelle des salariés. D'autres points de ce projet, comme le recours au référendum, qui court-circuite les syndicats, ou encore sur la médecine du travail et les licenciements, ne sont pas acceptables.

Ce projet a été imposé en s'affranchissant du respect de l'article L1 du Code du travail qui oblige à une négociation sociale, puis sans débat à l'Assemblée nationale à coups de 49-3.

Trois mois de mobilisation, de manifestations et de grèves ont contraint le gouvernement à des reculs.

Si l'essentiel du projet demeure, il est clair qu'aujourd'hui on peut gagner pour rétablir le sens du progrès social et économique.

C'est pourquoi, FO avec six autres organisations de salariés et de jeunesse vous appellent à une journée nationale de grève interprofessionnelle avec une manifes- tation nationale à Paris le 14 juin.

Source : http://www.force-ouvriere.fr/?lang=fr


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Toujours déterminé-es :

Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d'emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s'amplifie comme le montre cette journée du 19 mai.

Cette semaine, le développement d'actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte.

L'opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l'utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.

Le gouvernement n'a pas d'autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu'elles portent. C'est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.

Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d'autres vont entrer dans l'action. Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions.

Les organisations décident de renforcer l'action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d'ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées.

Elles décident également une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d'étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d'emplois stables et de qualité.

La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es.

Cette votation sera remise lors d'un nouveau temps fort qu'elles décideront prochainement.

Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue d'assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d'actions, de la grève et de sa reconduction.

Elles se retrouveront rapidement pour assurer l'organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.

Source : http://www.solidaires.org/Toujours-determine-...
Source : http://www.solidaires.org/Loi-travail-Manifes...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

La voix des salariés

C'est la voix de la majorité !

CGT Finances publiques

Pour gagner, renforçons notre engagement dans l'action !

Selon les derniers sondages de 69% à 74% de nos concitoyens se déclarent favorables au retrait de la loi « travail ». Même si les enquêtes d'opinion sont toujours à prendre avec précaution elles confirment un fait incontournable : malgré la pression politico-médiatique, les Français, et parmi eux les salariés qui représentent 90% de la population active, ont bien conscience qu'ils sont face à une loi qui dépouille les travailleurs de leurs garanties collectives pour mieux les soumettre à l'arbitraire patronal et aux seules exigences de rentabilité financière du capital.

Prétendument au nom de l'emploi, l'idée démente consiste à multiplier les petits boulots précaires et mal payés, à augmenter le temps de travail et réduire la rémunération des heures supplémentaires entreprise par entreprise. Peu importe si les salariés n'ont pas les moyens de vivre décemment ! L'essentiel est d'afficher de bonnes statistiques de l'emploi ! Cette loi de pure essence patronale a tout à voir avec les politiques que ce gouvernement fait subir à la fonction publique et à la DGFIP.

Elles répondent toutes aux recommandations faites à la France par la Commission Européenne en mai 2015.

Les attaques contre le statut avec PPCR et Rifseep, les coupes massives dans l'emploi, les restructurations, les liquidations de missions, relèvent de la même logique : réduction des coûts et de l'intervention publique pour concentrer l'argent des contribuables sur la satisfaction des intérêts de la finance privé, précarisation des salariés dans le même objectif. La publication un jour de mobilisation nationale, du rapport « Laurent » sur le temps de travail dans la fonction publique s'inscrit dans la même logique, en stigmatisant une nouvelle fois les agents publics. Ce rapport remet en cause nos jours de congés et les jours dits de fractionnement.

Les luttes engagées par les agents de la DGFIP sur leurs revendications, dans un nombre croissant de départements ne sont donc pas détachées de la bataille essentielle contre la loi El Khomri.

Elles sont même totalement partie prenante de cette lutte interprofessionnelle car personne ne peut penser un seul instant que les agents de la DGFIP verront leurs revendications satisfaites isolément, alors que le gouvernement poursuit et renforce sa politique d'austérité, avec un autoritarisme qui ne fait pas honneur à la démocratie. La encore, nos concitoyens ne s'y trompent pas qui majoritairement rendent le gouvernement responsable du conflit social qui s'étend.

Gagner le retrait de la loi El Khomri et de nouvelles négociations pour un code du travail protecteur des salariés, c'est donc se donner les meilleurs atouts pour gagner sur nos propres revendications à la DGFIP.

Dans ce mois de juin 2016, pour gagner, soyons plus nombreux et plus forts dans l'action !

Dans cet objectif, la CGT Finances Publiques partage pleinement la déclaration commune des fédérations syndicales des Finances (voir au dos) et appelle les personnels de la DGFIP :

  • À multiplier les échanges et informations entre eux et avec leurs organisations syndicales selon toutes modalités possibles (AG, Hmi,...) pour débattre des revendications et des actions à mener (journée du 2 juin et au delà...) ;
  • À prendre en charge avec les organisations syndicales locales la mise en œuvre de la votation citoyenne dans tous les services de la DGFIP ;
  • À décider de la grève et de leur participation à la manifestation nationale unitaire le 14 juin prochain à paris à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL.

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/l...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

On va gagner !

Edito Solidaires

Le mouvement populaire contre la loi Travail se renforce encore. Deux mois et demi après la première journée nationale de manifestations, et contrairement à ce que raconte la propagande gouvernementale et patronale, le mouvement ne faiblit pas. Comme le dit l'intersyndicale nationale (CGT, FSU, FO, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ces derniers jours marquent « un nouvel élan avec plus de salarié-es, de jeunes, de privé-es d'emploi, de retraité-es dans l'action ».

Le 26 mai, nous étions encore des centaines de milliers à manifester dans tout le pays. Dans de très nombreuses villes, piquets de grève, blocage économiques, barrages, ont été décidés et organisées par des intersyndicales, des assemblées générales locales. Mais ce qui est décisif, c'est la grève. Elle se généralise et va encore s'étendre la semaine prochaine. Partout, Solidaires y travaille.

Les raffineries ne sont pas « bloquées » : elles sont en grève à l'appel des syndicats CGT/FO/SUD du secteur ! La grève touche aussi les centrales nucléaires, les ports, des sites SNCF, Airbus, des transports urbains… Grève reconductible à la SNCF à partir du 31 mai au soir, à la RATP à partir du 2 juin, dans l'aviation le 3…

Pour soutenir les grévistes, il faut … plus de grévistes ! En grève reconductible quand cela peut être collectivement décidé, selon les possibilités partout ailleurs ! Jeudi 2 juin, du Havre à Marseille, organisons des actions et des manifestations partout ! Et on prépare la manifestation nationale du 14 juin où nous fêterons notre victoire !

Source : https://www.solidaires.org/On-va-gagner


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

La victoire plus proche que jamais

En grève et en manif les 2 et 14 juin

SUD éducation 94

La mobilisation contre la loi travail prend de l'ampleur : de nombreux secteurs sont ou vont entrer dans la grève dure : les raffineries, les terminaux pétroliers, l'industrie du caoutchouc, la SNCF, la RATP, le secteur aérien. Les jours qui viennent sont décisifs pour obtenir le retrait de la loi « travail ». Partout en France des actions de grèves, des actions de blocages économiques ont lieu. La population rejette massivement le projet de loi travail. Le gouvernement malgré une posture de fermeté (49-3, déclarations martiales de Valls) s'embrouille au sein de sa majorité. Un vent de panique s'empare du pouvoir.

L'adoption de la loi travail précipiterait les attaques contre la fonction publique.

Dans l'éducation et la fonction publique en général nous sommes concernés par ce projet de loi à plus d'un titre. Il suffit d'écouter les dernières déclarations de Macron et des différents candidats de droite sur la fonction publique. L'objectif : en finir avec le statut des fonctionnaires qui ne serait plus « adapté au monde actuel ». L'objectif est double : individualiser au maximum les carrières, casser toute forme de solidarité collective. Leur argument, l'éducation coûte trop cher. Leur modèle, France Télécom.

Depuis les années 80, le droit privé qui est en régression tire le droit public vers le bas. Cela a été très net avec les retraites et c'est le cas avec la baisse des garanties collectives dans le privé. Une convention collective assure à chacun un salaire en fonction de son ancienneté, de sa qualification : c'est une garantie d'égalité de traitement. Depuis 30 ans le MEDEF et l'État attaquent ces garanties dans le privé. Dans de plus en plus de boites il n'y a plus que des compétences individuelles. La loi travail est là pour finir le job. Ce glissement d'une protection collective à une individualisation des carrières est très nette dans la fonction publique territoriale ou le moment clé est celui de l'entretien professionnel avec le supérieur hiérarchique qui détermine l'avancement, les primes etc...

La précarité dans l'éducation nationale on connaît déjà : aujourd'hui dans l'académie 1 collègue sur 5 est précaire (contractuel, AVS, AED etc...) avec tout ce que cela comporte comme incertitudes soumission au bon vouloir de la hiérarchie pour le renouvellement du contrat, salaires de misères, problèmes de paiement, accès quasi inexistant à la formation, mépris de la hiérarchie en général. L'individualisation des carrières a déjà commencé dans le second degré avec par exemple l'attribution des IMP dans les collèges.

Pour un service public de qualité : des luttes dans l'académie

  • vie scolaires des établissements des villes d'Aulnay et Sevran en grève pour la fin des contrats précaire et l'attribution aux AED de la prime éducation prioritaire. Les collègues appellent à étendre le mouvement.
  • Dans les lycées : grèves et débrayages pour l'attribution de moyens à hauteur des besoins et contre la suppression de 600 contrats précaires décidés par la nouvelle présidente de la Région.
  • 1er degré 94 : grèves occupations d'écoles , rassemblements, AG contre les fermetures de classe et contre les non remplacements.

Ce qui se joue ici ce sont nos conditions de travail et es conditions d'accueil et d'étude de nos élèves.

Pour gagner, la grève par procuration ne marchera pas. Une victoire sur la loi travail appellera d'autres victoires sur nos revendications dans l'éducation. SUD éducation 94 appelle les collègues à se réunir en AG, voter la grève, rejoindre les actions de blocage en cours et préparer une grève massive pour les journées de manifestation nationale des 2 et 14 juin.

Source : http://www.sudeducation94.org/Loi-travail-et-...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Pour le retrait de la loi Travail, le combat continue

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise

« Minoritaires irresponsables », « chienlit », « terrorisme social » pour Le Figaro, « voyous » pour Gattaz … Le gouvernement, la droite et la grande majorité des médias n'ont pas lésiné pour fustiger les actions de blocage et les grèves dans les raffineries. Leur but était d'isoler ceux qui continuent de se battre contre la loi El Khomri du reste de la population. Ils ont échoué.

Comme l'a démontré la journée de mobilisation de jeudi dernier, il y a eu, en effet, plus de monde dans la rue, plus de grèves et plus de débrayages dans les entreprises. Quant à la population, elle reste majoritairement solidaire des grévistes, même quand elle doit faire la queue pour avoir de l'essence ou devant un blocage.

Hollande et Valls disent ne vouloir rien lâcher ? Eh bien, les opposants non plus ne lâcheront rien ! Cela fait près de trois mois qu'ils se battent. Certains en sont à leur huitième manifestation. D'autres en sont à dix ou quinze jours de grève. Ils n'ont plus à prouver leur détermination.

Cette semaine, avec les appels à la grève reconductible à la SNCF et à la RATP et avec les journées prévues dans les Ports et docks et dans l'aérien, le camp de la contestation va s'élargir.

Le gouvernement parle d'objectifs catégoriels comme si leurs luttes n'avaient pas de rapport avec la loi El Khomri. Mais l'allongement de l'amplitude de travail et la réduction de leur temps de pause dénoncés, par exemple, par les cheminots sont inspirés par le même esprit que la loi : utiliser le chantage à la compétitivité pour imposer des reculs des conditions de travail et de salaire.

Alors, la lutte dans les transports et la lutte contre la loi El Khomri ne doivent faire qu'un, et le succès de l'une aidera au succès de l'autre.

Quant à tous ceux qui agissent, même de façon minoritaire, ils ont raison de se battre et d'aller jusqu'au bout de ce qui leur est possible de faire, parce que tant qu'il y a du monde dans la rue et en grève, tout est possible.

La pression sur le gouvernement est de plus en plus grande, et il cherche une porte de sortie. Des tractations avec les confédérations syndicales sont d'ailleurs prévues dans la semaine. Pour que ces dernières ne signent pas des accords dans le dos des manifestants et pour qu'elles s'en tiennent au retrait pur et simple de ce projet de loi pro-patronal, il faut rester mobilisés.

Oui, tous ceux qui se battent ont de quoi être fiers. Ils ne sont peut-être qu'une fraction du monde du travail, mais ils représentent les intérêts de tous. Et à l'inverse du gouvernement, ils peuvent se prévaloir du soutien de la majorité de la population et, même, de la quasi-unanimité du monde du travail.

Ce soutien doit continuer de s'exprimer de toutes les façons possibles. En affichant sa solidarité en toute occasion et en se joignant aux débrayages et aux manifestations qui se présentent.

Mardi 14 juin aura lieu, à Paris, une manifestation nationale appelée par toutes les confédérations syndicales opposées au projet de loi. Cette journée marquera une étape importante.

Elle doit se préparer dans les ateliers, les bureaux et les entreprises de sorte que le maximum de salariés rajoutent leur poids dans l'épreuve de force qui se joue contre le gouvernement et le patronat.

L'enjeu dépasse le seul avenir de la loi El Khomri. Car au-delà de cette bataille précise, il est nécessaire que les travailleurs reconstruisent ensemble une force capable d'organiser la défense de leurs intérêts contre le patronat.

Il y a, dans toutes les entreprises, des mini-lois El Khomri imposées au quotidien. En changeant le rapport de force avec le patronat, la mobilisation actuelle ne peut que renforcer les travailleurs qui, dans leur entreprise, veulent réagir et riposter collectivement.

La mobilisation actuelle et surtout les grèves, avec leurs conséquences sur la machine à profits et la vie économique, montrent la force détenue par les travailleurs.

Les CRS peuvent en effet déloger quelques centaines de manifestants qui bloquent une raffinerie ou une voie de chemin de fer. Mais ils ne peuvent pas remplacer les salariés de ces raffineries en grève, ni s'improviser conducteurs de trains, aiguilleurs ou pilotes d'avions.

Ils ne peuvent pas, non plus, remplacer les ouvriers sur les chaînes de montage, les employés, les techniciens ou les ingénieurs, qui sont tous des maillons indispensables pour faire tourner les entreprises.

Alors oui, les travailleurs représentent une force. Ils ne sont pas voués à subir les lois du patronat et des gouvernements à son service !

Source : http://lo-argenteuil.blogspot.com/2016/05/edi...


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Les patrons et le gouvernement ne comprennent qu'un seul langage :

la grève et le blocage !

CNT

Sans aucun doute, le bilan de la semaine écoulée atteste de l'amplification de la lutte contre la loi travail. L'heure est en effet à la reconduction des grèves dans de nombreux secteurs d'activité : routiers, dockers, raffineries, centrales nucléaires, aéroports, services publics, universités... dynamique qui continuera à s'amplifier dans les prochains jours avec le début de la grève illimitée à la SNCF et à la RATP notamment. Les occupations et les actions de blocage économique se multiplient avec un seul et unique objectif : amplifier le rapport de force avec un gouvernement qui n'agit qu'au profit du patronat. Le bilan des manifestations de ce jeudi 26 avril confirme quant à lui que le mouvement social ne faiblit pas, bien au contraire, déterminé à obtenir le retrait d'un projet de loi contesté par la majorité de la population.

Dans le même temps, le gouvernement s'entête à poursuivre une politique minoritaire. Alors que Manuel Valls, Premier Ministre, qualifiait cette semaine l'action syndicale et la grève de « dérive » des syndicats, assumant ainsi totalement le déni de démocratie du gouvernement, la CNT réaffirme que le blocage économique, l'occupation des usines et la grève générale ne sont que les actions légitimes des travailleur.euses qui par la lutte on fait le choix courageux de se battre pour les droits et la condition de toutes et tous. Face à ce gouvernement qui souhaite nous imposer un retour aux rapports sociaux du XIXe siècle, le durcissement de la lutte semble être le seul langage qui parle au capital : c'est le 49- 3 des syndicats !

Par ailleurs, alors que le gouvernement use depuis le début du mouvement d'une répression sans précédent (violences policières, arrestations préventives, interdiction de manifester, condamnation de syndicalistes, charge de cortèges manifestants, saccage de locaux syndicaux...) la CNT dénonce l'orchestration et l'instrumentalisation de la violence par l'Etat dans le but de criminaliser les luttes : ne nous y trompons pas, les vrais casseurs sont bien ceux qui cassent méthodiquement les acquis sociaux, le droit du travail, et l'ensemble de la protection sociale. A ce titre la CNT exige l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires ainsi que la libération des condamné.e.s au titre de leur participation au mouvement social.

La CNT appelle l'ensemble des travailleur.euses, chômeur.euse.s ou précaires, actifs.ves ou retraité.e.s, étudiant.e.s et lycéen.ne.s, à amplifier la dynamique actuelle jusqu'à la victoire du mouvement social. Elle appelle l'ensemble des salarié.e.s du privé comme du public à organiser sans plus attendre des assemblées générales afin de voter souverainement la grève dans les secteurs d'activité qui ne sont pas encore mobilisés. Elle appelle également l'ensemble des structures syndicales à prendre leurs responsabilités et à appeler sans plus aucun détour à la grève générale illimitée.

La CNT soutient l'ensemble des actions mises en œuvre quotidiennement sur le terrain (blocages, occupations, rassemblements et manifestations) contre la loi travail et invite toutes et tous à multiplier les initiatives.

Le 14 juin, la CNT soutiendra l'ensemble des initiatives prises à la base par ses syndicats, qu'il s'agisse d'une participation à la manifestation nationale à Paris ou d'événements dans les localités.

LA CNT

Source : http://www.cnt-f.org/les-patrons-et-le-gouver...