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mardi 28 juin 2016 à 14h30

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MANIFESTATION contre la "loi travail"

MANIFESTATION contre la "loi travail"

Tract de l'intersyndicale 86

Tous ENSEMBLE, il est grand temps
DE METTRE UN CARTON ROUGE
Au projet de loi travail !

Le Premier ministre cherche à museler la contestation et menace d' interdire les manifestations en assimilant les manifestants à des « casseurs » . Ainsi il rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales croyant régler son problème en leur imputant le climat social qui se détériore.
Rappelons que la responsabilité du maintien de l'ordre lors de manifestations autorisées revient aux pouvoirs publics et non aux organisations syndicales.
La aussi il y a inversion des normes !

C'est inadmissible ! Le gouvernement refuse d'entendre !

Il cherche à détourner l'opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi.
Les organisations quant à elles restent centrées sur : l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de
l'emploi, les conditions de licenciement, le référendum d'entreprise, la médecine du travail.
Autant d'éléments dans le projet de loi qui nuisent aux salariés.

Depuis trois mois se multiplient pétitions, manifestations, grèves, occupations de
lieux de travail, blocages, AG , ... le rejet du projet de loi est bien réel et il est
majoritaire dans l'opinion publique. NOUS ne sommes ni des voyous ni des
hooligans, NOUS luttons pour le progrès social !

Après la réussite incontestable du 14 juin :
6 km de manifestants en rangs serrés à Paris
1,3 million de manifestants en France

Les organisations départementales appellent à poursuivre les actions revendicatives et à participer massivement aux journées de grèves et de mobilisations nationales les 23 et 28 juin. Nous pouvons les faire plier !

JEUDI 23 JUIN
MANIFESTATION
14h30 Parvis de la gare
Arrivée Place d'Armes
Enterrement du PROJET de LOI

MARDI 28 JUIN
MANIFESTATION
14h30 Aux feuillants
Arrivée Préfecture
Avec Dépôt de la VOTATION

DROIT AU BUT, TOUS EN GRÈVE, POUR GAGNER !
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE RETRAIT DU PROJET DE LOI D'EXPLOITATION SOCIALE !


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Manuel Valls et François Hollande : des propos inadmissibles sur le droit de manifester !

Logo Attac.jpg

Le Premier ministre, suivi du Premier secrétaire du Parti socialiste, puis du Président de la République, a tenu des propos inadmissibles au lendemain de la journée de mobilisation contre la loi travail du 14 juin. Manuel Valls accuse la CGT d'être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale qui s'est tenue à Paris et qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes, n'en déplaise au Premier ministre. Le Président de la République se dit prêt à réfléchir à l'interdiction des prochaines manifestations. Attac exige que soit respectée la liberté de manifestation.
Attac soutient sans réserve la mobilisation contre la loi Travail. Si il est adopté, ce projet de loi, indigne d'un gouvernement qui se prétend de « gauche », entraînera une régression sociale majeure . Malgré les manœuvres gouvernementales de divisions et de dénigrement et des violences policières entraînant des blessures de plus en plus graves, le mouvement social perdure depuis trois mois et ne faiblit pas.
La manifestation à Paris ce 14 juin organisée à l'initiative de la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l'UNEF, la FIDL et UNL était massive, dynamique et déterminée. Les violences qui ont eu lieu en marge de la manifestation, et notamment les dégradations contre l'hôpital Necker-Enfants malades, ne sont pas de la responsabilité des organisateurs qui ont très justement rappelé que c'est aux pouvoirs publics d'assurer l'ordre public.
Le droit de manifester est constitutionnel. Toute tentative de criminaliser davantage le mouvement syndical et le mouvement social en interdisant l'expression de ceux et celles qui refusent une loi de régression sociale serait extrêmement grave et mettrait en péril les principes de base de notre démocratie.
Attac réaffirme son soutien aux mobilisations contre la loi Travail et aux organisations syndicales engagées dans ce combat et appelle à participer aux journées de mobilisation nationales : le 23 juin, pendant l'examen du projet de loi au Sénat, et le 28 juin, pour la remise de la votation citoyenne.

Communiqué d'Attac du 16 juin

Source : http://attacpoitiers.hautetfort.com/archive/2...


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Contre la loi Travail et son monde :
on continue la lutte, on ne se taira pas

Fédération SUD Éducation

La grève et la mobilisation du 14 juin pour le retrait de la loi Travail ont été massives, avec des centaines de milliers de manifestant-e-s à Paris et dans tout le pays, démentant encore une fois les discours du pouvoir sur l'essoufflement et sur la fin du mouvement.

Gagner sur la loi Travail, c'est avancer sur nos revendications à tou-te-s

Le projet de la loi Travail constitue une régression historique des droits des salarié-e-s.
L'inversion de la hiérarchie des normes est un problème central, mais c'est l'ensemble du projet qui doit être retiré, pas seulement l'article 2. Derrière cette attaque du code du travail, il est évident que c'est la remise en cause du statut de la fonction publique qui se profile. Nous sommes donc tou-te-s concerné-e-s et une victoire sur la loi Travail ouvrirait la voie à une re-mobilisation générale de notre camp social, à un rapport de force favorable à nos revendications.

La lutte est bien vivante !

Le gouvernement annonce aujourd'hui vouloir interdire les manifestations « si la sécurité des biens et des personnes n'est pas assurée », alors que les violences policières se multiplient et que le pouvoir en place organise la tension et tente de décrédibiliser le mouvement syndical.
Déjà, des centaines de personnes ont été interdites de manifestation. Les actes de répression, les arrestations, les condamnations
des manifestant-e-s se multiplient. C'est inacceptable! La véritable violence et la véritable casse, c'est l'Etat qui l'impose en inscrivant dans la loi l'exploitation des travailleurs/euses.

Nous ne nous laisserons pas intimider !

La fédération SUD éducation affirme sa solidarité avec les réprimé-e-s et exige l'abandon des poursuites et leur relaxe. Nous
appelons l'ensemble des organisations syndicales et collectifs de lutte à organiser la solidarité, à maintenir les appels aux
mobilisations, aux présences dans la rue, aux manifestations et aux grèves, qu'elles soient autorisées ou non.

Ce sont eux et elles les casseurs/euses !

Le terme « casseurs » est le mot du pouvoir et des médias dominants. Il n'a qu'une fonction : nous diviser. La fédération des syndicats SUD éducation exprime sa solidarité avec tou-te-s celles et ceux qui luttent.

La lutte continue pour le retrait de la loi Travail et contre le monde qu'elle construit ! Autoritarisme, répression et désinformation sont les seules réponses du gouvernement, qui cherche le pourrissement du mouvement.

La fédération SUD éducation appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation, en se saisissant de toutes les initiatives pour élargir
l'implication dans la lutte, mais surtout les mobilisations avec actions de blocage et grèves avec les dates nationales interprofessionnelles des 23 juin et du 28 juin (jour du vote au Sénat).

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